Ferdinand Julius Cohn
Professeur Université de Wrocław | |
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Ancien cimetière juif de Wrocław (en) |
Nom dans la langue maternelle |
Ferdinand Cohn |
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A travaillé pour |
Université de Wrocław (à partir de ) |
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Membre de |
Académie Léopoldine () Société silésienne pour la culture patriotique (d) () Académie royale des sciences de Prusse () Académie des Lyncéens () Académie des sciences () Royal Society () Gesellschaft Deutscher Naturforscher und Ärzte (en) Gesellschaft der Brüder (d) |
Maîtres | |
Distinctions | Liste détaillée Membre honoraire (d) () Médaille Leeuwenhoek () Médaille linnéenne () Membre étranger de la Royal Society () Citoyen d'honneur de Wrocław (d) Docteur honoris causa de l'université Eberhard Karl de Tübingen |
Abréviation en botanique |
Cohn |
Ferdinand Julius Cohn est un botaniste et un microbiologiste allemand, né le à Breslau et mort le dans cette même ville.
Biographie
[modifier | modifier le code]Ferdinand Julius Cohn est né le , dans le quartier juif de Breslau en province de Silésie, fils d'Isaak Cohn, commerçant et industriel, et d'Amalie née Nissen. Il a trois frères plus jeunes, Oskar Justinus Cohn (de) (1839-1893), Hugo Joachim Conrat (1845-1906) et Max Adolf Josef Conrat (1848-1911). Il souffre d’une perte de l’ouïe à dix ans. Après ses études au fameux lycée Sainte-Marie-Madeleine de Breslau et son baccalauréat, il étudie la médecine à Breslau et à Berlin et obtient un doctorat en 1847 à dix-neuf ans. Il est privatdozent, en 1850, à l’institut de physiologie de l’université de Breslau puis est nommé professeur de botanique en 1857 et en dirige l’institut en 1859, avec titre de Ordentlicher professor. Il se marie, en 1866, avec Pauline Reichenbach[1] (1844-1907) et est promu professeur en 1872, puis Geheimer Regierungsrat en 1888.
Il fonde, en 1866, l'Institut de Physiologie Végétale et établit un groupe de recherche. Un nouveau bâtiment pour la Physiologie Végétale, un herbarium, et un musée botanique, sera construit dans le jardin botanique de l’Université, et sera inauguré en 1888.
Il reçoit la médaille Leeuwenhoek en 1885 et la médaille linnéenne en 1895. Il étudie les bactéries qu’il classe parmi les plantes. Il est le premier à décrire le cycle de Bacillus. Ferdinand Julius Cohn est devenu membre étranger de la Royal Society le .
On considère qu’il est l’un des fondateurs, avec Robert Koch (1843-1910), de la bactériologie moderne. Il découvre le jardin botanique de Lorenz Scholz von Rosenau (1552-1599) à Breslau. Il est enterré dans le cimetière juif de Breslau où sa tombe et celle de sa femme Pauline sont toujours visibles.
Liste partielle des publications
[modifier | modifier le code]- Zur Naturgeschichte des Protococcus Pluvialis, Bonn 1851
- Die Menschheit und die Pflanzenwelt, Breslau 1851
- Der Haushalt der Pflanzen, Leipzig 1854
- Untersuchungen über die Entwicklungsgeschichte der Mikroskopischen Algen und Pilze, Bonn 1854
- Beiträge zur Biologie der Pflanzen (Schriftenreihe, Breslau, 1870 begründet)
- Neue Untersuchungen über Bakterien, Bonn 1872-1875
- Die Pflanze, Leipzig 1882
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pauline Cohn: Ferdinand Cohn. Blätter der Erinnerung. Zusammengestellt von seiner Gattin. Mit Beiträgen von Felix Rosen. Kern, Breslau 1901.
- Wolfgang U. Eckart: Geschichte der Medizin. 3. Auflage. Springer, Berlin/Heidelberg/New York 1998 (ISBN 3-540-63756-7).
- Margot Klemm: Ferdinand Julius Cohn 1828 – 1898. Pflanzenphysiologe, Mikrobiologe, Begründer der Bakteriologie. Lang, Frankfurt am Main 2003 (ISBN 3-631-51643-6).
- Werner Köhler: Cohn, Ferdinand Julius. In: Werner E. Gerabek, Bernhard D. Haage, Gundolf Keil, Wolfgang Wegner (Hrsg.): Enzyklopädie Medizingeschichte. Walter de Gruyter, Berlin und New York 2005 (ISBN 3-11-015714-4), S. 266 f.
- Till van Rahden (de): Juden in Ehren. Ferdinand Julius Cohn, der erste jüdische Ehrenbürger Breslaus. In: Till van Rahden: Juden und andere Breslauer. Die Beziehungen zwischen Juden, Protestanten und Katholiken in einer deutschen Großstadt von 1860 bis 1925. Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen 2000 (ISBN 3-525-35732-X), S. 300–316.
- (de) Hermann Ziegenspeck, « Cohn, Ferdinand Julius », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 3, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 313–314 (original numérisé).
- Cohn, Ferdinand Julius, in: Encyclopaedia Judaica, 1972, Band 5, Sp. 689.
- Ferdinand Julius Cohn (1828–1898) Mikrobiologe. In: Ekkehard Vollbach: Dichter, Denker, Direktoren. Porträts deutscher Juden, Leipzig: edition chrismon (ISBN 978-3-96038-243-0), S. 53–65.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pauline est la fille de Louis Reichebach et Natalie née Prager
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la santé :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Biographie sur breslau-wroclaw.de (en allemand)
- Biographie (en anglais)
- (en) The roots of microbiology and the influence of Ferdinand Cohn on microbiology of the 19th century, FEMS Microbiology Reviews, Volume 24, Issue 3, 1 July 2000, Pages 225–249
Cohn est l’abréviation botanique standard de Ferdinand Julius Cohn.
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- Botaniste prussien
- Bactériologiste
- Membre de l'Académie royale des sciences de Prusse
- Membre étranger de la Royal Society
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Citoyen d'honneur de Breslau
- Naissance en janvier 1828
- Naissance à Breslau
- Naissance dans la province de Silésie
- Décès en juin 1898
- Décès à Breslau
- Décès dans la province de Silésie
- Décès à 70 ans